Le réalisateur David Cronenberg sur le tapis rouge du Festival de Beaune 2018
© LPSC
Du sang neuf dans le polar
5 jours de festival, près de 40 films, 20 000 visiteurs, 13 000 spectateurs
Le Festival du Film Policier de Beaune (après le Festival de Cognac de 1982 à 2007) célèbre un genre fondamental de l’histoire du cinéma, qui ne s’est jamais essoufflé et a toujours su se renouveler, mais aussi la richesse d’une littérature tout aussi populaire et créative.
Beaune a accueilli quelques uns des plus grands cinéastes de notre temps comme David Cronenberg, William Friedkin, James Gray, John McTiernan, Bertrand Tavernier, Brian De Palma, Park Chan-wook et David Lynch…
C’est aussi le seul festival à accueillir un jury de policiers !
A travers les films, les romans, les séries, sans oublier le plaisir de l’art de vivre en Bourgogne (vin et gastronomie), le Festival de Beaune propose une véritable expérience mêlant cinéphilie, plaisirs de la table et convivialité autour de prestigieuses personnalités.
Les Jurys du 10e Festival International du Film Policier de Beaune
LE JURY | Lambert Wilson (Président), Jérôme Bonnell, Arnaud Des Pallières, Hélène Fillières, Radu Mihaileanu, Géraldine Pailhas, Alice Pol
LE JURY SANG NEUF | Lucas Belvaux (Président), Chad Chenouga, Catherine Frot, Audrey Pulvar, Malik Zidi
L’Hommage du 10e Festival International du Film Policier de Beaune
DAVID CRONENBERG Réalisateur, scénariste, producteur & romancier
Le Palmarès du 10e Festival International du Film Policier de Beaune
Grand Prix | UNE PLUIE SANS FIN (The Looming Storm) Dong Yue
Prix du Jury | LA MEMOIRE ASSASSINE (Memoir of a murderer) Wong Shin-yu
Prix de la Critique | THE GUILTY (Den skyldige) Gustav Möller
Prix Sang Neuf | AJJI Devashish Makhija
Prix Spécial Police | UNE PART D’OMBRE Samuel Tilman
Prix Claude-Chabrol | PETIT PAYSAN Hubert Charuel
Dix ans, l’âge d’une plénitude en quête d’harmonie.
Plénitude du 7e art, avec un Hommage à l’un des plus grands cinéastes de son temps, David Cronenberg, avec un Président du Jury, Lambert Wilson en artiste accompli, dont le chant, l’opéra et l’art dramatique se mêlent à son talent. Enfin le Jury Sang Neuf, enorgueilli par l’un des meilleurs cinéastes français, Lucas Belvaux, lequel a toujours su percevoir la dimension sociologique et humaine dans le cinéma de genre.
Plénitude littéraire, où le talent de François Guérif s’accomplit sans griffes sur tous les rivages, même quand le masque tombe.
Plénitude séphirotique où les calices d’une incarnation sans vices sont vertueux de la circulation des œuvres.
Plénitude architecturale d’arc en plein, dont témoigne la ville de Beaune, où le Moyen Âge si bêtement décrié montrait la majesté de l’art dans des royaumes qui accueillaient les artistes en réalisation, et fondaient ainsi une Europe culturelle oubliée aujourd’hui.
Plénitude sémantique à la rime héraldique de « sable », polar, nectar, pinot noir, vertige du soir.
Plénitude du filmage venant d’horizons différents, qui nous enrichissent d’un apprentissage de l’autre si nécessaire en ce temps.
Plénitude du divin qui, au pays du vin, dit l’inutile du vain, mais psalmodie dans le ban bourguignon la joie du partage.Que les agapes commencent, et bacchanales si affinités !
Bruno BARDE
Directeur du Festival
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