Le Jury du 25e Festival International du Film Fantastique de Gérardmer
© LPSC
Frissons garantis
5 jours de festivités, une quarantaine de films et de nombreux événements, plus de 50 000 visiteurs
Depuis 1993, et après Avoriaz où le festival a été créé en 1973, le festival du Film Fantastique s’est installé à Gérardmer pour prendre un nouvel élan et devenir la Convention du genre, drainant un public jeune (25-35 ans), enthousiaste et fidèle, venant des quatre coins de France et d’Europe. Il continue de s’imposer comme l’événement incontournable du fantastique en Europe.
5 jours de frisson et d’animations pour allier les plaisirs de la peur dans les salles obscures aux plaisirs de la glisse sur les pistes blanches dans une station de ski des Vosges. Ambiance garantie en présence de nombreux invités !
Les Jurys du 25e Festival International du Film Fantastique de Gérardmer
LE JURY | Mathieu Kassovitz (Président), Pascale Arbillot, David Belle, Nicolas Boukhrief, Judith Chemla, Suzanne Clément, Aïssa Maïga, Olivier Megaton, Finnegan Oldfield
LE JURY DES COURTS METRAGES | Hélène Cattet & Bruno Forzani (Présidents), Déborah Elina, Grégory Fitoussi, Alexandre O. Philippe, Julia Roy
L’Hommage du 25e Festival International du Film Fantastique de Gérardmer
ALEX DE LA IGLESIA Réalisateur, scénariste & producteur
Le Palmarès du 25e Festival International du Film Fantastique de Gérardmer
Grand Prix | GHOSTLAND Pascal Laugier
Prix du Jury Ex-Aequo | LES AFFAMES Robin Aubert & LES BONNES MANIERES Juliana Rojas & Marco Dutra
Meilleure Musique Originale | MUTAFUKAZ Shôjirô Nishimi & Guillaume « Run » Renard
Prix de la Critique | LES BONNES MANIERES (The Good Manners – As Boas Maneiras)Juliana Rojas & Marco Dutra
Prix du Public | GHOSTLAND Pascal Laugier
Prix du Jury SYFY | GHOSTLAND Pascal Laugier
Prix du Jury Jeune de la Région Grand Est | MUTAFUKAZ Shôjirô Nishimi & Guillaume « Run » Renard
Grand Prix du Court Métrage | ET LE DIABLE RIT AVEC MOI Rémy Barbe
L’Homme fait l’ange pour fuir la fange, faisant de ses ailes des sentinelles de vertu.
Après avoir passé sa vie à semer et essaimer, sans jamais cesser d’aimer, vient sans doute pour lui le temps d’une récolte désirée, afin que cessent les larmes de charbon d’une nature éplorée. L’être impatient que nous sommes quitte l’invisible éther pour des maisons de servitude et exige tout, avec l’orgueil de croire que cela lui est dû, maintenant et ici. Ce larcin des manants de l’immédiat fait de nos vies l’oblat d’un autel de dégâts. La pierre de civilisation d’aujourd’hui, dans son bon sens originel, sait bien que le rythme pris n’est pas une vitesse d’Homme. Ce que l’Homme fait sans le temps, le temps le méprise, ce sage adage n’est plus à la page. La maîtrise d’un tel sentiment fait de celui-ci une aide plus qu’un obstacle, propice au cinéma, cette grâce qui façonne la beauté. La lucidité des cinéastes à Gérardmer cette année fait naître du fantastique à partir d’une morne tristesse de la banalité du quotidien. Des films où l’absence de réseau isole, où la voiture tombe en panne en plein désert et de préférence la nuit, tous, signes annonciateurs du Mal qui fait le Malin et d’une violence qui viole. Il nous faut alors inventer des chasseuses de géants, des maisons hantées, des affamés d’un autre monde, démontrer la vacuité des bonnes manières, oublier les crimes du père, et toujours, bien sûr, avec la vengeance comme moteur. Ainsi passons nous d’une conformité ignorée à une difformité propagée.
Bruno BARDE
Directeur du Festival
Ce site utilise des cookies à des fins de statistique d’audience, d’identification et d’analyse de vos centres d’intérêts, ou permettre d'enrichir notre contenu. En savoir plus/paramétrer vos préférences. Vous acceptez les cookies en cliquant sur le bouton "J'accepte".