Elia Suleiman ©Rectangle Productions, Nazira films, Pallas Film, Possibles Media, Zeyno Film
Elia Suleiman signe là une comédie touchante, une fiction dans laquelle il met en scène son propre parcours.
Un conte sincère et actuel.
Elia Suleiman fuit la Palestine à la recherche d’une nouvelle terre d’accueil, avant de réaliser que son pays d’origine le suit toujours comme une ombre. La promesse d’une vie nouvelle se transforme vite en comédie de l’absurde. Aussi loin qu’il voyage, de Paris à New York, quelque chose lui rappelle sa patrie.
Un conte burlesque explorant l’identité, la nationalité et l’appartenance, dans lequel Elia Suleiman pose une question fondamentale : où peut-on se sentir « chez soi » ?
Si dans mes précédents films, la Palestine pouvait s’apparenter à un microcosme du monde, mon nouveau film, It Must Be Heaven, tente de présenter le monde comme un microcosme de la Palestine.
It Must Be Heaven donne à voir des situations ordinaires de la vie quotidienne d’individus vivant à travers le monde dans un climat de tensions géopolitiques planétaires. La violence qui surgit en un point est tout à fait comparable à celle qui s’observe ailleurs. Les images et les sons qui véhiculent cette violence ou cette tension imprègnent tous les centres du monde, et non plus seulement, comme autrefois, quelques coins reculés du monde. Les checkpoints se retrouvent dans les aéroports et les centres commerciaux de tous les pays. Les sirènes de police et les alarmes de sécurité ne sont plus intermittentes mais constantes.
Plutôt que de se focaliser sur une vision d’ensemble, du type de celles dont les médias n’ont de cesse de nous abreuver, faites de généralisations, d’occultations et de falsifications, ce film se penche sur des instants banals, décalés, restant habituellement hors-champ. Par là même, il s’immisce dans l’intime, le tendre, le touchant. Des histoires humaines et personnelles qui, par un processus d’identification, posent question et suscitent de l’espoir.
Comme dans mes précédents films, il y a peu de dialogues. Ce qui est dit est plutôt de l’ordre d’un monologue visant à insuffler du rythme et de la musicalité. Le récit se tisse par un montage subliminal, des scènes s’articulant autour de mouvements chorégraphiques ; un burlesque tiré de l’univers de l’absurde ; des images ouvrant à la poésie du silence qui est au cœur du langage cinématographique.
Note d’intention d’Elia Suleiman
2019 IT MUST BE HEAVEN
2012 7 JOURS À LA HAVANE / 7 DIAS EN LA HABANA
2009 LE TEMPS QU’IL RESTE / THE TIME THAT REMAINS
2007 CHACUN SON CINÉMA
2002 INTERVENTION DIVINE / YADON ILAHEYYA
2000 CYBER PALESTINE – court métrage
2009 RÊVE ARABE – court métrage
1996 CHRONIQUE D’UNE DISPARITION / SEGELL IKHTIFA
1991 INTRODUCTION À LA FIN D’UN ARGUMENT – court métrage
LE PACTE présente
Une production RECTANGLE PRODUCTIONS, NAZIRA FILMS, PALLAS FILM, POSSIBLE MEDIA et ZEYNO FILM
En association avec le DOHA FILM INSTITUTE
Un film réalisé par ELIA SULEIMAN
Avec ELIA SULEIMAN, TARIK KOPTY et KAREEM GHNEIM
Écrit par ELIA SULEIMAN
Produit par EDOUARD WEIL, LAURINE PELASSY, ELIA SULEIMAN, THANASSIS KARATHANOS
Produit par MARTIN HAMPEL SERGE NOEL et ZEYNEP OZBATUR ATAKAN
Direction de la photographie : SOFIAN EL FANI
Montage : VERONIQUE LANGE
Décors : CAROLINE ADLER
Costumes : ALEXIA CRISP-JONES, ERIC POIRIER
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